Écoutez les enseignements des maîtres du Vihara
Vos ancêtres sont les gardiens de l’immense voûte céleste. Ils vous soutiennent, et ils vous remonter le moral, dans votre fuite chamanique vers l’immortalité. Y applaudis, avec tes paumes, tes actes héroïques et humains. Ne tolérez pas que les autres insultent votre mémoire. Ne tolérez pas de maudire votre pronom, ou votre nom, ou votre douce histoire de mouette libertaire. Ne consentez pas à profaner vos vers chantés à l’âme, ni votre poésie révolutionnaire à l’aube. Souvenez-vous de vos aspirations et de votre désir d’écrire sur de vieux rouleaux égyptiens. Reflets de papyrus, odes chantées aux dieux de l’Olympe. Écoutez les enseignements des maîtres du Vihara. Écoutez les mots perdus dans les vents tôt le matin. Écoutez la mère de ceux qui ont aimé votre essence d’aigle blanc libertaire. Écoutez les murmures des vents, au pays des neiges immaculées. Les vents glaciaux de l’Himalaya connaissent ta douce immortalité humaine. N’oublie pas tes racines ancestrales, comment tu es, comment tu te sens, à chaque moment de la vie, dans l’éternel présent immortel. Ne pas oublier vos expériences, ou abandonner vos croyances comme un poète libertaire inspirant. Ils sont vos propres poèmes personnels, pas d’autres qui se faufilent dans leur regard. Un regard d’yeux fragiles s’échappe, sans retour à l’aube éternelle. Ce sont vos poèmes à l’âme, des bijoux très prisés des fées, des nymphes d’or des mers de l’Olympe. Ne tolère pas qu’ils blessent ta conscience, ni profane tes silences endormis éternels. Le silence est un cadeau, trésor divin de l’univers suprême.
Maika Etxarri
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